Motos - Rides - septembre 2007

Hey ho Let’s go... to ride

Henri et moi, on a posé une semaine de vacances en septembre pour partir faire une virée en moto. Henri est en train de passer son permis. Il va donc s’installer en passager derrière moi.

Jour 1 : Samedi : Corbeil – Cholet

Jour 2 : Dimanche : Cholet – Bordeaux

Jour 3 : Lundi : Bordeaux – Pau

Jour 4 : Mardi : Pau – Pyrénées espagnol

Jour 5 : Mercredi : Pyrénées espagnol – Barcelone

Jour 6 : Jeudi : Barcelone

Jour 7 : Vendredi : Barcelone

Jour 8 : Samedi : Barcelone – Montpellier

Jour 9 : Dimanche : Montpellier – Corbeil


Samedi : Corbeil – Cholet
Je téléphone à Henri avant de partir :
- T’as besoin de rien d’autre que d’une tenue pluie ?
- Ouais, arrive ma caille
Et quand j’arrive chez Henri, il me dit :
- Bah tu m ‘as pas pris de casques ??
- Bah non, tu n’en as pas déjà un
- Si mais c’est Ben qui me l’a filé et c’est un intégral, je croyais que tu en avais toujours un en plus….Et en plus je n’ai que mes converses, il me faut des chaussures.
Donc, les vacances ont commencé par des emplettes pour Henri, une paire de fausse Cat à la Halle aux chaussures (" elles font trop neuves – T’en fais pas ça va pas durer en moto… ") et un casque jet à Defy Moto (" Je vire les auto-collants, c’est naze "). Et j’ai le droit à un Henri top content de son nouveau casque. Le temps de manger et de ranger les affaires dans le gros sac et enfin c’est parti : let’s go rock’n’roll !!!!!!!!!!
Parce que, pour le Henri, le monde se divise en deux catégories : il y a ce qui est rock’n’roll et le reste. Et la moto : c’est rock’n’roll !!!
Bon on va où au fait ??
Finalement on se décide pour aller chez une copine d’Henri, Hélène, qui s’est retirée de la vie de banlieusarde parisienne pour aller habiter vers Cholet avec son gamin Léo. Mais bon avant, on passe par Orléans et la route des châteaux de la Loire.
Agathe envoie un texto à Henri pour lui donner rendez-vous ce soir à Paris. Henri lui répond, toujours par texto, "Je pars avec Renaud en Harley à Barcelone ", réponse d’Agathe " tu déconnes "… On a bien rigolé sur ce coup là…
Vers 21h, on arrive à Cholet, bien crevés, pour manger des moules-frites avec Hélène et Léo.
On dort dans le salon chez Hélène.

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Dimanche : Cholet – Bordeaux
Réveil tranquille avec Léo pas trop tôt devant les dessins animés, on prend un petit déj’ et on repart. Hélène et Léo étaient bien sympathiques mais on a de la route. Ce soir, on doit être à Bordeaux chez le frère d’Henri. On prend les petites routes en passant par le marais poitevin. On croise un rassemblement de vieux tracteurs, qui font du bruit comme des vieilles Harley. On se perd deux ou trois fois, parce que je ne peux pas me repérer au soleil, le temps est nuageux. On commence à avoir faim, mais c’est dimanche et pas mal de truc sont fermés en province. On s’arrête à un vide grenier, et je gare juste devant la buvette avec la Harley et Henri va direct au bar :
- Vous avez des sandwichs ?
- Oui, jambon, pâtés, rillettes
- Et au fromage vous en avez ?
- Non, pourquoi ?
- Parce qu’on mange pas de viande
- ???
- Bon on va déjà prendre à boire
- Deux demis ?
- Non, un demi et un Perrier, mon pote il boit pas d’alcool
- ??!!!??
On a encore dû passer pour des mecs bizarres !!!
On a attendu, en faisant le tour du vide grenier, qu’il chauffe l’huile pour avoir des frites et on a mangé des gâteaux fait maison. On repart tranquille, il fait gris mais il ne pleut toujours pas. En arrivant sur Bordeaux, il se met à pleuvoir franchement. Le frère d’Henri, Albert, habite Bordeaux car il fait toujours beau. Il nous a entendu nous plaindre. Il y avait aussi sa future femme et sa mère et son beau-père Georges. Le thème de la soirée est le futur mariage d’Albert, qui veut pas faire comme les « anciens » veulent. « anciens » est un terme de Georges….
On dort dans le salon d’Albert et Pat, eux dorment dans la chambre d’amis en travaux et leur mère et leur beau père Georges dorment dans leur chambre.

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Lundi : Bordeaux – Pau
Réveil tranquille dans le salon. Après le petit dej’, on part la moto chargée à Bordeaux retrouver les parents d’Henri. On mange avec eux dans un petit restaurant. Et on s’arrache…
On prend l’autoroute vers Arcachon pour réellement s’arracher. On reprend les petites routes direction plein sud. A Mimizan, on commande deux milk-shakes en terrasse. Les bikers, c’est plus ce que c’était. Bon on se décide, on va voir en Espagne, et à Barcelone si il fait beau. On va passer par Pau voir mon pote Bruno. Je préviens Henri, " Bruno, c’est un artiste ", et part pour Pau par les petites routes. On n’arrive pas trop tard chez Bruno. On décharge la moto et on décide d’aller au resto. Le resto indien, qui était fermé la dernière fois que j’ai vu Bruno, est encore fermé. Il commence à se faire tard. C’est comme ça en Province il fait tard super vite, par rapport à Paris (Capitale de la France). Henri a une bonne idée : on prend des pizzas à emporter et on mange dans un parc avec du vin pour eux et un Perrier pour moi. On se retrouve dans un parc en face des Pyrénées caché par la nuit et les nuages. Ouvrir une bouteille de vin sans tire-bouchon, c’est la galère pour mes deux comparses. Il y a deux babes qui commencent à jouer du tamtam (voir du djembé). Henri demande à Bruno de leur dire d’arrêter, les djembés c’est pas rock’n’roll. Bruno y va et revient :
- C’est des petits jeunes, une fille
- Elle t’a dit quoi ?
- Ola
- Ah c’est une espagnole. Tu sais ce que ça veut dire ?
- Oui, ça veut dire préservatifs
On rigole bien et on finit chez Bruno à voir ses œuvres et à parler musique tout en écoutant. On dort d’un œil chez Bruno. Bruno, il est complètement paranoïaque, il dort habillé et d’un œil pour ne pas être pris au dépourvu. Henri dort dans la cuisine-salon au milieu des bouteilles de trichlo et autres pour les résines de Bruno. Mais bon, on se marre bien avec Bruno.
On dort chez Bruno, un artisan récupérateur de Pau.

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Mardi : Pau – Pyrénées espagnol
Le matin, on prend un petit déj’ dans un bar qui se la pète. Et on repart direction les Pyrénées. Et on s’envoie les cols, col d’Aubisque, Tourmalet, Aspin. Henri hallucine car il regarde le tour de France " Comment ils font en vélo ?! - Ils se droguent " Et puis direction l’Espagne. On arrive en Espagne. On s’arrête dans un bar et là, d’un seul coup, Henri, il se met à parler un idiome que je ne comprends pas. Il est totalement bilingue espagnol. Vers Aisna, on repère un endroit où dormir et on va en ville manger des tapas. Je sais pas pourquoi et Henri encore moins mais on était dans une ville à touristes et c’est les pires tapas et les plus chers que j’ai mangé en Espagne. Henri est super déçu, mais promet mieux pour Barcelone. On retourne à l’endroit repéré et on plante la tente en camping sauvage.
On dort en camping sauvage vers Aisna.

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Mercredi : Pyrénées espagnol – Barcelone
On plie nos gaules et après un petit dej’ au bar c’est reparti pour les petites routes.
Henri se la joue hommes d’affaires avec son téléphone portable. Le mec de tracks, qui a filmé les fuck à Paris, l’appelle pour lui dire que c’est demain que l’interview des fuck est programmée dans tracks. Et Henri répond " ouais cool, je suis en Harley dans les Pyrénées avec un pote. Demain, on sera à Barcelone, on pourra voir l’émission avec les fuck ". Les fuck c’est le groupe de country-homo-punk de Jabi, le cousin d’Henri. Ils étaient venus cet été sur Paris pour rendre visite à Henri, faire deux dates, et une interview pour l’émission tracks.
On continue les petites routes qui sont de plus en plus petites. On se fait même une route limitée à 40km/h, sachant qu’on met effectivement une heure et qu’il y avait environ 1 virage tous les 100 mètres, ça fait 400 virages en une heure. Qui a dit que Harley c’était pas du sport !!!
Et on se finit sur l’autoroute à Barcelone pour arriver à l’heure. Sauf que Barcelone et les environs, c’est en travaux et, arrivés dans Viladecans, la ville de sa tante, en périphérie de Barcelone, Henri ne reconnaît plus rien. Il s’énerve un peu mais au bout d’une heure on trouve enfin la maison de sa tante. On pose la moto dans l’allée du pavillon et prend nos affaires pour aller manger et dormir chez son cousin Jabi. Chez le cousin, il y a les Fuck et leurs petites amies. On mange des pizzas et ils parlent… tous en espagnol, je comprends rien. Demain il y en a qui travaillent alors on se couche tôt et tant mieux car Henri et moi on est crevé.
On dort chez Jabi, le cousin d’Henri

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Jeudi : Barcelone
Je me réveille en croyant qu’ils ont détruit la maison d’à coté. Il y a des bruits de dingues. Je me lève, trop tôt, et quand je regarde par la fenêtre je m’aperçois que c’est vrai. La maison d’en face est pleine démolition. L’activité prévue de la journée c’est de manger à 14h chez la tante d’Henri et on y arrive !!! On part ensuite en moto à Barcelone. On visita la Sagrada Familia encore en construction. Il n’y a pas beaucoup de chose à voir. On s’en va dans le centre historique voir les magasins de disques. On revient à Viladecans et on retrouve les fuck à bar à tapas. C’est bon et c’est pas cher et les fuck sont des garçons délicieux et des filles charmantes. Ça serait nettement mieux si je comprenais ce qu’il se dit mais bon.
On dort chez le cousin d’Henri

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Vendredi : Barcelone
Je me réveille encore trop tôt. Pour la peine, je pars chercher les croissants et je fais le café. On doit manger avec la copine de Jabi qui travaille en ville. Jabi, lui, il est étudiant et aujourd’hui il n’a pas cours. Quand on arrive devant le travail de sa copine, sa mère, donc la tante d’Henri, appelles Jabi pour lui dire qu’on est en retard. Comme rien n’avait été prévu entre eux, chacun avait prévu ce qu’il voulait. Jabi voulait manger tranquille avec nous et sa copine et la tante a fait à manger pour tout le monde. On part donc chez la tante. Après un bon repas, on prend le train avec Jabi et on va encore au magasin de music. Henri trouve un vinyle de Zeke, et moi un vieux Kortatu et le dernier Firmin Muguruza. On achète aussi des patchs pour Agathe et petit Seb. On rentre chez Jabi pour voir l’émission tracks avec les fuck dans la télé et avec les fuck dans le salon. C’est super parce que l’émission est en français alors je comprends !!! On part ensuite manger des tapas et boire des coups. Après, on repasse tous ensemble à l’appartement. Les fuck ressortent pour continuer la soirée dans un bar, mais pas Henri et moi. Pour certains c’est vendredi et c’est le début du week-end, pour d’autres demain c’est le trajet du retour en France.
On dort chez le cousin d’Henri.

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Samedi : Barcelone – Montpellier
Allez, on commençait à s’encroûter à Barcelone entre le repas avec sa tante et les tapas le soir. Donc après encore un bon repas chez la tante, on arrime nos affaires à la moto et prend la direction du nord pour rentrer en France. On fait plus dans la dentelle, on prend l’autoroute direct. Il faut dire que le temps n’est pas avec nous, il fait sacrément gris au dessus de nos têtes et on ne part pas très tôt. En arrivant à la frontière, on téléphone à Stéphanie pour lui demander si on peut venir chez elle à Montpellier, et on arrive. Il y a un truc que je ne connaissais pas et j’ai appris à connaître, c’est la tramontane. A partir de Narbonne, on a eu un vent à décorner les bœufs. Et en arrivant sur Montpellier, on a eu droit au supplément pluie. On a un peu galéré pour trouver la bonne sortie, mais une fois dans Montpellier la route était simple. Et on arrive enfin, exténués et bien trempés. Le temps de retirer nos affaires de sur la moto, nos tenues pluie et nos cuirs trempés et mes bottes, on profite un peu de Stéphanie, Mauri et leur fils Alfan, dit aussi petit bouda. Ils nous racontent leur vie d’anciens parisiens venus à Montpellier. C’est pas forcément évident quand tu n’es pas du coin et que tu cherches du boulot.
On dort chez Stéphanie et Mauri et Alfan (aka petit bouda).

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Dimanche : Montpellier – Corbeil
On ne se réveille pas trop tard, normal avec petit bouda, et range nos affaires et c’est reparti. On s’arrête direct faire le plein et on met nos tenues pluies. On hésite toujours à les mettre d’entrée de jeu, ces trucs en plastiques, mais vu le temps gris et les prévisions maussades. On continue sur l’autoroute. On passe par le viaduc de Millau. On s’arrête manger à Severac-le-château, pour se décider entre passer par Rodez et dormir en Corrèze ou continuer et rentrer. Après nos pizzas, il pleut, on décide donc de rentrer. Et on passe par l’autoroute A75, dit l’autoroute des vieux. On ne croise que de ça, des vieux en citroën ou en ford. Il pleut, on roule, on fait le plein, on prend un café et c’est reparti, il pleut, on roule …Et finalement on arrive chez Henri, après 750 bornes sous la pluie. On déballe nos affaires, on mange chinois et surtout on s’écoute les Ramones et on joue au flipper. Je dors chez Henri, je rentrerais le lendemain chez moi.
On dort chez Henri

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Motos - Rides - septembre 2007